Pointe d'Arcalod (Arête nord)

Massif : Bauges.

Style : Randonnée alpine.

Altitude et orientation : 2217m et orientation nord.

Difficultés :

- 1324m de dénivelé.

- Approche pénible dans la pente herbeuse sous le Col des Curtillets.

- Arête aérienne parois exposée particulièrement la désescalade (3b) de la brèche. (possibilité de tirer un rappel ou de contourner versant E)

- L'intérêt réside à rester le plus possible sur le fil, quelques pas d'escalade facile à passer; maxy 3.

- Descente pas difficile mais utilisation des mains et des passages exposés.

Compagnon du jour : Aurélie et Vincent.

Intérêt (1  à 5) : 4.

Date de la sortie : vendredi 24 juillet 2015.

Topo : Ici.

Au départ je devais sortir en montagne le mercredi mais le risque orageux m'a poussé à reporter à vendredi. J'ai donc proposé une sortie sur OVS.

Aurélie et Vincent se sont proposés de m'accompagner. Ne connaissant pas mes deux futurs compagnons j'ai prévue la corde et des baudriers mais si les gens vont biens, tout devrait se passer sans corde.

Nous avons largement eu l'occasion de faire connaissance pendant l'approche, les mots se sont fait plus rares pendant cette montée au "Col des Curtillets". Un setier très peu marqué existe mais il est très peu visible; il faut savoir observer; nous on a rien vu du coup la pente est pénible assez raide.

A gauche l'arête de l'Arcalod vu du Col des Curtillet; à droite le Trélod.

Au pied de l'arête, on va bientôt pouvoir attaquer. Vincent et Aurélie sont en train d'observer un chamoix en train de brouter tranquillement.

Après une zone de petite grimpette, nous arrivons sur une zone plus plate; ainsi se succèdent des parties un peu techniques avec des parties plus tranquilles.

La traversée n'est pas équipée à part ce passage et celui de la brèche un peu plus loin en rappel.

Super vue tout le long sur les massifs environnants et le Lac d'Annecy; mes deux compagnons très à l'aise n'ont finalement pas besoin de la corde.

Aller ça grimpe un peu...

L'endroit de la traversée le plus délicat se situe ici. En effet il faut désescalader ce mur au deuxième plan. On peut tirer un rappel ou contourner la difficulté versant E si on préfère ne pas prendre de risque.

C'est bien passé mais c'est vrai que d'en haut, on ne voit pas trop où sont les prises mais ça devient plus clair au fur et à mesure de la descente; il y a tout ce qu'il faut en prises de pieds et de mains. Mais il n'y a pas le droit à l'erreur...

Un joile bouquet d'edelweiss...

La plupart des difficultés peuvent se contourner sur les cotés, (essenciellement versant E) mais c'est dommage car tout l'intérêt réside sur le fil où les pas sont très abordables.

Passage de la boite aux lettres...

Aller, encore un ou deux pas d'escalade, le sommet est tout proche.

Aurélie joue les funambules sur l'arête, l'enfilade de l'itinéraire au deuxième plan..

Au sommet avec Vincent.

Nous sommes restés un long moment à profiter de la cime, la vue est vraiment super et on arrive à voir jusqu'aux Ecrins par temps clair, les massifs environnants bien sur et celui du Mont-Blanc qui parait proche.

Nous avons pris le temps de profiter de la descente pour faire des petites pauses contemplatives, la cadre se prête très bien à ces moments.

Résumé:

Excellente journée avec 2 compagnons très sympathiques avec qui je l'espère nous partagerons de nouvelles escapades sur les cimes. Nous avons déjà fait de nombreux projets.

Le niveau du groupe était homogène, la corde est restée dans le sac; le niveau de cette traversée est abordable au randonneur expérimenté qui n'a pas peu du vide et sait se servir des mains pour des pas d'escalade faciles. L'ambiance est régulièrement aérienne et les passages exposés nombreux. (particulièrement la désescalade de la brèche)

A faire absolument...