Eiger : Arête Mittellegi 2/2

Et voila le sommet de L'Eiger; magnifique!!!

La cordée de Suisse Allemand père/fils avec qui nous avons partagé une partie de la course.

Selfie.

Une vidéo du panorama sommital.

Vue du sommet, les immenses glaciers des Alpes Bernoises; nous avons pris le temps de profiter, on ne vient pas là tout les jours.

C'est parti pour le retour; une deuxième journée commence...

Rappel; il y en a un bon nombre à faire; pour ceux qui ont le courage de porter un deuxième brin de 50m, ils peuvent être doublé; de notre coté, nous avons fait équipe avec l'autre cordé en reliant nos deux cordes.

Une fois au pied de l'arête sud, nous repartons pour une deuxième ascension; au vu des conditions cela se fera entièrement en crampons. 

Une première pente de neige avant de retrouver le rocher.

On range le piolet pour la partie escalade.

Mixte à nouveau.

On change à nouveau de style pour cette belle traversée en neige.

Passage en renfougne.

Grimpe encaissée.

On se croirait presque dans une goulotte.

Un passage bien technique, surtout en crampons; on suit la cordée père/fils de près.

Escalade sur du bon granit.

Sommet d'un gendarme.

Encore deux ressauts et on arrive au col.

Les dernières difficultés.

Nous arrivons au col dominé par le Mönch.

Fredo et l'Eiger.

Grande étendue glacière.

Nous terminons la course par une traversée glacière très jolie mais un peu longuette après une telle journée.

Le dernier coup de collier.

Le refuge du Mönchjochhütte.

Nous retrouvons la civilisation; une piste piéton est damée au départ de la Jungfraujoch, elle donne accès au refuge par un court itinéraire qui immerge les randonneurs en haute montagne en toute sécurité.

Quelques crevasse sur les bords bien identifiées.

Et voilà, notre périple est terminé; nous sommes arrivés bien avant le dernier train; il a fallu faire la queue pour le prendre, il y avait bien plus de monde que vendredi.

Résumé :

Cette course est magnifique, le rêve est réalisé en compagnie d'un compagnon exceptionnel sans qui ça n'aurait pas été possible.

L'itinéraire demande une grande polyvalence aux techniques alpines; ce n'est jamais extrême mais il faut maîtriser son sujet (surtout en condition  mixte); sa longueur demande une bonne forme physique et morale.

Le cadre et l'ambiance sont exceptionnelles tout comme la vue.

Ces deux journées feront certainement parties des plus belles que j'ai pu passer en montagne.