Les fameuses plaques Burgener.
Escalade avec prises naturelles ou corde fixe? A chacun de choisi; me concernant, je l'ai trouvée plusieurs fois utile mais pas toujours indispensable.
Malgré la fréquentation et l'entassement aux relais, tout c'est fait dans la bonne humeur. Dans l'ordre Fredo avec son casque bleu, deux anglais et une cliente avec son guide.
Nous voici maintenant sur l'arête sommitale avec le versant sud du Mont-Blanc au deuxième plan.
Troisième partie: Sommets et descente.
Fredo au sommet de la Pointe Selle. (4009m)
Pour atteindre le point culminant, il faut traverser ce bout d'arête; l'aller retour prend environ 20 minutes; le rappel lui se situe au pied du premier sommet.
Ben au sommet de la Pointe Graham (4013m) avec les Grandes Jorasses au fond.
Fredo et moi-même au point culminant. C'est dommage, en ce moment la vierge n'est pas là pour nous accueillir; apparemment elle serait en rénovation.
Les Arêtes de Rochefort vue du sommet.
On va maintenant se diriger sans traîner jusqu'à la ligne de rappels. Il sont situés dans la face sud; ils sont très pratiques; il y a plein d'emplacements possibles.
Rappels...
Il est 15h00 une fois de retour à la Salle à Manger et bien plus tard sur le glacier. La dernière benne étant à 16h30, on a vite plié les affaires et un peu couru à la descente afin d'éviter d'avoir à descendre les 2000m de dénivelé qui ramènent à Courmayeur.
C'est réussi; on a eu la benne. Du coup on a bu un coup au niveau de l'intermédiaire en attendant que ce soit notre tour de descendre.
Résumer:
Ce sommet propose l'une des plus belles vue que j'ai pu connaître dans le massif du Mont-Blanc. Le cadre est grandiose et le point culminant esthétique. Cette course peut se faire sans problème à la journée à condition qu'il n'y ai pas trop de monde, ce qui est rarement le cas.
Les conditions ont été excellente.
Bien content aussi d'avoir pris la revanche en compagnie de Ben et Fredo avec qui j'ai partagé de bons moments. J'espère ne pas les avoir trop stressé avec mon habitude de vouloir foncer une fois dans la voie.
On peut aussi regretter la présence de la corde, mais il faut reconnaître qu'elle fait gagner du temps et que les courses sans équipement ne manquent pas à Chamonix lorsque l'envie de poser du matériel se fait sentir.
Sommet à découvrir absolument mais hors saison pour éviter la foule.