Par Fred dj
Troisième partie: Traversée des arêtes.
Christophe dans l'ascension du Gendarme Noir.
C'est dans cette partie que l'on a le pas le plus difficile de la voie. Cette partie est en bon rocher.
Plus tard sur l'arête.
On est au pied de la Fourastier. Plus loin l'itinéraire remonte un couloir d'éboulis exposé aux chutes de pierres. Si une cordée est devant, je recommande fortement d'attendre qu'elle prenne de l'avance; le risque est sérieux.
Le sommet s'atteint par une cheminée intéressante en renfougne.
Le fameux couloir d'éboulis; l'avant veille, une cordée a eu un accident dramatique dedans à cause d'une chute de pierres.
Rocher un peu meilleur là...
Le sommet de la Fourastier.
L'arête avec au fond l'Orientale.
Après une succession de gendarmes puis de traversées de vires, on approche du sommet de la Centrale.
Le mieux est de rester sur le fil de l'arête; le rocher est un peu meilleur que dans les faces. Mais ça reste en général bien pourri.
Moi-même au sommet de la Centrale.
Quatrième partie: Descente.
Ensuite c'est une longue descente qui nous attend pour rejoindre le parking.
On commence par désescalader le versant sud en passant dans des couloirs d'éboulis. On a descendu une bonne partie à pied puis tiré trois rappels rive gauche. On a des lignes de rappel en plein milieu du couloir que l'on a trouvé dangereux. Plusieurs départs spontanés de chutes de pierres se produisent régulièrement.
Retour sur le glacier.
Les conditions pour remonter à la banane. Nous on a préféré rejoindre l'éperon plus bas qui mène au pied de celle-ci.
Voilà le passage que l'on a utilisé pour rejoindre l'éperon; ambiance au dessus des crevasses.
Plus de corde; plus vraiment besoin en faisant attention; l'objectif est de ne pas perdre trop de temps; la voiture est encore loin.
Christophe dans la descente des vires d'Ailfroide gravies le matin.
La particularité d'une course dans les Ecrins est qu'elle n'est jamais finie avant d'atteindre la parking. cela se vérifie particulièrement bien avec cette course.
Comme d'habitude j'ai rechargé les batteries avec deux bon cocas frais au refuge.
Puis c'est encore une longue marche qui nous attend pour rejoindre le parking.
Un cairn original.
Le parking a été finalement atteint vers 21h00; oufff bien fatigué...
Résumé :
Magnifique course. L'ambiance est exceptionnelle, surtout lorsque l'on se trouve à califourchon sur l'arête avec les 1000m de la face nord qui semblent nous aspirer.
La difficulté technique est raisonnable mais l'escalade est très soutenue. Il faut avoir un minimum d'entraînement et d'habitude du style pour entreprendre cette course au risque de revenir en pleine nuit suivante au refuge. (ce qui arrive très régulièrement d'après le gardien)
Si on arrive à faire abstraction de la qualité très médiocre du rocher on passe une très bonne journée.
Quand à mon MAM il a disparu aussi rapidement qu'il est arrivé. Tant mieux; ça a valu le coup de prendre le risque de continuer la course. Tant mieux car la journée a duré 18h00 comme la semaine dernière.
Pour les plus courageux, il reste encore à gravir l'Occidentale...
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